📊 Étude OrgVue sur l'adoption de l'IA : des entreprises rétropédalent

L’intelligence artificielle (IA) est toujours au coeur des conversations mais l’étude récente menée par OrgVue, société de conseil britannique en data,  auprès de dirigeants d’entreprises révèle des tendances clés sur l'adoption, et les les écueils qui persistent.

Voici un résumé des conclusions de l'étude :

🔍 L’IA, moteur n°1 de la transformation du travail

Certes, l’IA reste centrale dans les plans de transformation des entreprises :

• 72 % des dirigeants estiment que l’IA sera le principal moteur de transformation des effectifs d’ici trois ans.

• 76 % se disent confiants dans leur capacité à exploiter pleinement les capacités de l’IA d’ici fin 2025.

• 77 % prévoient une intégration de l’IA dans leurs opérations clés d’ici la même échéance.

🧠 La mise en oeuvre est humainement et logistiquement coûteuse : 

Si l’enthousiasme demeure, le pragmatisme gagne du terrain, la part des dirigeants pensant que l’IA remplacera des employés recule : 48 % contre 54 % en 2024.

Deux chiffres ont particulièrement fait le buzz dans l'écosystème anglosaxon :

• 39 % ont déjà procédé à des licenciements à cause de l’IA… mais plus de la moitié (55 %) regrettent cette décision.

• 34 % ont vu des employés quitter volontairement l’entreprise en raison de l’arrivée de l’IA.
  
  

💡 Ces chiffres illustrent une prise de conscience : l’adoption de l’IA doit s’accompagner d’une stratégie RH réfléchie et un vrai questionnement autour du besoins, pour éviter les erreurs coûteuses en matière de gestion des talents.

🔁 La montée en puissance du "reskilling" plutôt que le "upskilling"

Les compétences deviennent l’actif stratégique numéro un, et les entreprises visent des formations s'apparentant plus à des reconversoins que de simple montée en compétence :

• malgré des résultats mitigés ou incertains, 80 % des dirigeants prévoient d'offrir aux salariés des formations de mise à jour pour faciliter l'intégration de l'IA
  

• Pour 51 %, le "reskilling" est une priorité stratégique.

• 41 % ont augmenté leurs budgets de formation dans ce but.

 Pour les entreprises du numérique, cela renforce la nécessité d’investir dans la montée en compétence continue, en s’appuyant sur des formats flexibles, concrets et applicables rapidement.

⚠️ Une expertise interne encore fragile

Malgré les efforts, la compétence IA reste une denrée rare : 35 % des dirigeants pointent un manque d’expertise comme frein majeur à l’adoption de l’IA (contre 39 % en 2024).

Après tout, l'aura de productivité magique continue d'entourer l'IA, et cela se reflète dans les résultats du sondage d'Orgvue:

• Un quart d’entre eux ne sait pas identifier les rôles pouvant bénéficier de l’IA (ce qui expliquerait les ratés cités précédemment)

• 23 % ignorent comment intégrer l’IA agentique dans leur organisation.

🚨 Ces freins montrent l’importance de faire de la pédagogie sur les limitations et atouts réels de cette technogolique, d'avoir une stratégie data et un poilitique de gestion de données bien pensée, et bien sûr faire une cartographie fine des compétences internes avant de se lancer.

La conclusion du CEO d'OrgVue

« Bien qu'il soit encourageant de voir les investissements dans l'IA continuer de croître, les entreprises ont besoin de mieux comprendre comment la technologie changera leur main-d'œuvre dans les mois et les années à venir. La question est de savoir si l'IA produira un retour sur investissement suffisant à court terme pour justifier les coûts associés à la perte de talents et à la baisse de la productivité restent sans réponse."

Lire le communiqué de presse et accéder à l 'étude complète

résumé préparé à l'aide d'une intelligence artificielle générative